Contrôle technique de voiture : comment procéder ?

Au même titre que les assurances, le contrôle technique est obligatoire pour les véhicules. Il a pour but de renforcer la sécurité des personnes sur les routes. C’est une disposition légale et aucun automobiliste ne devrait s’en abstenir sous peine d’amende. Voici comment procéder.

Faire la visite au bon moment

Toutes les voitures vieilles de 4 ans doivent faire l’objet d’une visite technique durant les 6 mois qui suivent leur quatrième anniversaire. Après cette première visite il faut que la visite soit faite régulièrement tous les 2 ans. Beaucoup attendent une notification pour réaliser leurs visites ; ce qui les pénalise car aucune convocation n’est envoyée.

Les pièces à fournir pour la visite technique

Avant de parler des différentes pièces à fournir, il faut d’abord préciser que la visite technique se fait dans des centres agréés. Ils sont présents sur toute l’étendue du territoire et ne sont pas imposables. Il suffit de prendre rendez-vous dans le centre le plus proche et l’honorer.
Pour les dossiers à constituer, il s’agit de présenter certaines pièces à savoir :

• le document justificatif de l’immatriculation ;
• la fiche de circulation provisoire dont la validité est de 7 jours ;
• la fiche d’identification du titulaire du véhicule ; et
• le duplicata de la carte grise.

La visite technique prend un temps d’environ 40 minutes et peut coûter jusqu’à 80 euros.

Comment se déroule le contrôle technique ?

Neuf différentes parties du véhicule font objet du contrôle de l’agent. Suite au contrôle, il y a trois possibilités de résultat :

• la voiture ne présente aucun défaut. L’agent contrôleur établit un rapport dans lequel il notifie ses constats et signal la date de la prochaine visite ;
• la voiture présente des défauts qui ne feront pas l’objet de contre-visite. Dans le rapport, l’agent est tenu de mentionner ces défauts qui doivent être corrigés ;
• la voiture présente des défauts qui feront l'objet d’une contre-visite. C’est la gravité des défauts qui obligent l’agent à prescrire une contre-visite après la correction de ceux-ci.